Céline aurait écrit des centaines de lettres
à Elizabeth Graig qui les aurait toutes brûlées sauf cinq retrouvées dans un coffret à bijoux… Ce sont celles qu’Art Press n°158 de mai 1991 présentait.
Quelle ne fut pas notre surprise que de découvrir dans une revue consacrée à l’art contemporain des inédits de Céline, lettres adressées à Elizabeth Graig.
Certaines mauvaises langues pourraient faire remarquer que, dans le même temps, le mari de la taulière, Jacques Henric*, a écrit un essai sur Céline publié aux éditions Marval (1991) : « Au XXe siècle, un individu singulier, tôt plongé (gigantesques équarrissages de 14-18) dans la monstruosité de l'histoire, aura porté à son comble le mouvement inscrit au cœur de l'écriture, laissant beaucoup de plumes de citoyen et d'homme dans la fosse à fumier de l'infamie, gagnant dans un autre espace, un espace à la fois proche, contigu et pourtant situé sur un plan décalé, une renommée et une gloire qui grandissent chaque jour : Louis-Ferdinand Céline. »* De 1960 à 1968 il écrit dans la presse communiste, notamment dans l’hebdomadaire culturel né de la Résistance, Les Lettres françaises, que dirige alors Aragon. Jacques Henric appartient depuis 1972 au comité de direction de la revue Art press que dirige sa femme Catherine Millet.
Voici le dossier tel qu'il se présentait dans la revue… avec une introduction de Philippe Muray et le contexte — raconté par Alphonse Juilland —, de la découverte de la boîte à bijoux où se trouvaient ces cinq lettres, les seules qu'Elizabeth Graig n'aurait pas brûlées.
Voici le dossier tel qu'il se présentait dans la revue… avec une introduction de Philippe Muray et le contexte — raconté par Alphonse Juilland —, de la découverte de la boîte à bijoux où se trouvaient ces cinq lettres, les seules qu'Elizabeth Graig n'aurait pas brûlées.
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