lundi 24 septembre 2018

La critique anglo-saxonne par Leslie Davis (1988)

La critique anglo-saxonne 
par Leslie Davis 
(La Revue des Lettres Modernes 1988) 
Reprise dans Le Petit célinien du samedi 29 décembre 2012

La mort de Céline, le 1er juillet 1961, passa presque inaperçue dans la presse anglo-saxonne. Par une ironie étrange, l'auteur énigmatique et controversé qui, de son vivant, avait pris un plaisir si malicieux à brouiller les pistes pour les journalistes et les chercheurs, se trouve à son tour l'objet on eût dit d'une conspiration, ou bien du silence, ou bien de commentaires erronés et de parti pris. 

Sur les cinq notices nécrologiques que nous avons relevées, celle du New York Times (1) parle de la mort de Louis-Henri Destouches et s'accompagne d'une photographie qui n'est pas de Céline, celle du Times de Londres (2) se trompe aussi de prénom, et Newsweek (3) cite son premier mariage... avec une prostituée américaine. 
De telles erreurs, tout en témoignant d'une ineptie professionnelle, suggèrent à quel degré Céline était tombé dans l'oubli dans le monde anglophone en 1961. Même dans les prestigieux ouvrages de référence, tels Britannica Book of the Year (4) et New International Year Books (5), l'on fait allusion à Céline en quelques lignes à la fois brèves et pleines de fautes. Depuis lors, grâce sans doute aux nouvelles traductions des romans, à une série d'études critiques, et à plusieurs travaux universitaires — surtout aux États-Unis, les bévues de ce genre se font de plus en plus rares. Aussi est-il encore plus étonnant de lire un critique américain en 1974 prétendre que Rigodon est le dernier volume d'une trilogie qui commença avec Mort à crédit (6). Sic transit gloria mundi !

L'indignation morale vers son apogée hystérique
Avant d'aborder le domaine assez spécialisé des études consacrées entièrement à Céline et à son œuvre, nous nous permettons de passer en revue l'image de l'auteur dans la presse des vingt-cinq dernières années. Le rôle, soit positif soit négatif, que jouent ces perspectives dans la réhabilitation de Céline auprès du public anglophone nous semble primordial. En général, l'opinion critique s'accommode mal des activités dites collaborationnistes de l'écrivain, de son antisémitisme, de sa misanthropie, et de sa vision pessimiste d'un monde déshumanisé et chaotique. Dans Spectator (7) en 1965, Andrew Sinclair condamne les excès de Céline, affirmant que ses tirages énormes furent responsables d'une attitude pro-nazie qui mena la France à sa défaite en 1940. Il conclut néanmoins que Céline fut un écrivain passionnant qui mérite d'être relu. L'année suivante, Anthony Burgess du Guardian (8) définit Céline en un tournemain comme médecin personnel de Pétain, antisémite, et ami des Nazis, avant de nous conseiller de lire Voyage en tant que correctif. 
L'indignation morale anglaise trouve pourtant son apogée hystérique en 1966 dans New Statesman (9), où V. S. Pritchett combine vitupération et maladresse dans un article intitulé « Down the drain with Monsieur Céline ». 
Aux États-Unis aussi, Céline est l'objet de condamnation morale. En 1968, Georges Steiner parle, dans New Yorker, de l'influence néfaste de l'antisémitisme, du barbarisme politique, et de la bestialité morale de Céline (10). Six ans plus tard, dans le même journal, Naomi Bliven s'interroge sur l'échec moral et la défectuosité esthétique de son oeuvre (11). 

Ce mouvement de révulsion devant les aspects les plus indigestes du cas Céline s'étend jusque dans le domaine universitaire américain, où des critiques de substance, tels Wayne Booth dans The Rhetoric of Fiction en 1961 (12) et A Rhetoric of Irony en 1974 (13), et Henry Peyre dans la réédition de son French Novelists of Today en 1967 (14), s'avouent très peu compromettants (sic) envers Céline.

L'amorce d'un reflux plus objectif

D'autres critiques se montrent plus encourageants, et applaudissent tout effort à réhabiliter cet écrivain inquiétant en tant que grand artiste. 
Pour Guy Merimer dans Books Abroad (15) en 1963, l'étude de Marc Hanrez sur Céline est un travail de pionnier. Cyril Connolly du Sunday Times (16) compte Voyage parmi ses cent livres préférés en 1965, et John Fraser dans New Republic en 1974 (17) loue Rigodon qui marque, à ses yeux, le point culminant de la carrière littéraire de Céline. Mais, de tous les commentaires à paraître dans la presse de cette période, celui d'Annie Gottlieb dans Minneapolis Tribune en 1974, nous semble être parmi les plus perspicaces. Dans un compte rendu de Rigodon, elle observe : « Whatever stance we take towards him, we will run into a disturbing parody of ourselves somewhere in his pages » (18). Cette fascination mêlée d'inquiétude que soulève une lecture de Céline nous semble très bien accordée au désarroi de notre civilisation contemporaine.



Sans aucun doute, les traductions de Ralph Manheim ont joué un rôle considérable dans le nouvel intérêt porté à Céline depuis sa mort. La comparaison des nouvelles versions superlatives de Death on the Installment Plan (1966) et Journey to die End of the Night (1982) proposées par Manheim, et les premières traductions de ces ouvrages par John Marks, est révélatrice à cet égard. Traduisant également dans cette période D'un château l'autre (1968), Nord (1972), et Rigodon (1974), Manheim puise dans les richesses d'un langage démotique contemporain pour rendre la petite musique célinienne plus accessible au lecteur moderne. Traduction est, en effet, un mot bien modeste pour désigner ce que cet interprète génial nous apporte sur chacun de ces romans.

Renouveau des études anglo-saxonnes

Depuis la mort de Céline, il y a eu douze études à son sujet publiées en anglais. Cette filiale de l'industrie Céline a été presque exclusivement dominée par des universitaires américains. Seulement deux ouvrages, ceux de Patrick McCarthy (19) et de Merlin Thomas (20) sont jusqu'ici sortis du Royaume-Uni. Rappelons ici que les études canadiennes sur Céline, celles de Day et de Smith, parurent en langue française. 
Le tout premier essai en anglais sur Céline fut une introduction à l'homme et l'œuvre faite par David Hayman (21). Dans cette étude, le critique révèle ses propres préférences et faiblesses devant le cas Céline. Il est à regretter que l'œuvre de Céline après Voyage et Mort se trouve esquissée en moins de dix pages, et l'on s'étonne devant la suggestion de Hayman que Céline trouva peut-être l'inspiration de ses propos sur Ford dans Voyage dans Les Temps modernes de Chaplin. (Le film parut quatre ans après la publication de Voyage !) 

Ostrovsky voit en Céline le barde de l'apocalypse, et mène une quête des valeurs à travers son oeuvre pour y dénicher son humanisme à rebours.
Une approche plus systématique et une analyse plus détaillée caractérisent la thèse d'Erika Ostrovsky, publiée en 1967 sous le titre de Céline and his Vision (22). Ostrovsky voit en Céline le barde de l'apocalypse, et mène une quête des valeurs à travers son oeuvre pour y dénicher son humanisme à rebours. Passionnée de son sujet, elle manque parfois d'objectivité dans ses analyses. L'on retrouve un narcissisme pareil dans sa biographie de Céline, Voyeur voyant (23) publiée en 1971. Cet ouvrage, fabriqué dans un style qui se veut célinien, est fort bien documenté, mais exaspérant à lire. 

Dans une étude d'où le plaisir du texte n'est pas exclu,
Allen Thiher trace l'évolution du monde hallucinatoire de la folie dans les écrits de Céline.
Tout en soulignant l'unicité de l'œuvre célinienne, Thiher voit dans l'omniprésence du délire l'explication, sinon l'excuse des pamphlets. Sans résoudre l'énigme centrale, il arrive à créer une apologie très éloquente pour l'auteur. 
Par contre, dans une étude d'où le plaisir du texte n'est pas exclu, Allen Thiher trace l'évolution du monde hallucinatoire de la folie dans les écrits de Céline. Dans son excellent Céline : The Novel as Delirium (21), tout en soulignant l'unicité de l'œuvre célinienne, Thiher voit dans l'omniprésence du délire l'explication, sinon l'excuse des pamphlets. Sans résoudre l'énigme centrale, il arrive à créer une apologie très éloquente pour l'auteur. 
Pour Bettina Knapp, l'auteur de Céline : Man of Hate (25), l'acte de création littéraire ne fut pas, pour Céline, le résultat d'un procédé rationnel, mais plutôt le déchaînement des forces destructrices cachées au plus profond de son être. S'appuyant sur des théories jungiennes, Knapp identifie les puissants courants de peur et de haine qui contribuent au caractère obsessionnel de l'œuvre célinienne. Deux autres études sur Céline sont parues aux États-Unis dans les années 1970 : Louis-Ferdinand Céline (26), de David O'Connell est une tentative de synthèse destinée à des non-spécialistes, tandis que The Inner Dream : Céline as Novelist (27) de J. H. Matthews propose une interprétation critique des romans. 

Stanford Luce, auteur de A Glossary of Céline's Fiction,a également traduit et présenté Entretiens avec le professeur Y
La décennie se termine avec la publication d'un important instrument de travail, A Glossary of Céline's Fiction (28) par Stanford Luce. Cet admirable livre illuminera pour bien des lecteurs quelques-uns des mystères du langage célinien. C'est également la première collection en un volume de son vocabulaire non-conventionnel, et servira sans doute de point de départ pour de futures recherches sur la traduction de Céline en anglais.

 McCarthy analyse les écrits de Céline dans leur contexte historique et social. Son étude foisonne de comparaisons littéraires, souvent heureuses, qui illuminent le cas Céline. L'auteur est peut-être trop généreux envers les pamphlets, mais son excellent livre mérite d'être considéré comme la biographie définitive en anglais…
La première étude sur Céline publiée au Royaume-Uni fut la biographie critique de Patrick McCarthy qui parut en 1975 (19). C'est un ouvrage particulièrement rigoureux, objectif et soigné. Observant une stricte neutralité envers son sujet, McCarthy analyse les écrits de Céline dans leur contexte historique et social. Son étude foisonne de comparaisons littéraires, souvent heureuses, qui illuminent le cas Céline. L'auteur est peut-être trop généreux envers les pamphlets, mais son excellent livre mérite d'être considéré comme la biographie définitive en anglais, ou peu s'en faut. 
Dès sa préface, Merlin Thomas annonce que le but de son Louis-Ferdinand Céline (20) est modeste : d'offrir une introduction générale à l'homme et l'œuvre. Cette étude fait des efforts, parfois excessifs, pour réhabiliter Céline en tant qu'artiste, mais aussi en tant qu'honnête homme. Cela mène à une apologie pleine d'enthousiasme. On saura gré pourtant à Thomas de nous présenter de nombreux extraits des écrits de Céline, accompagnés de ses propres traductions. Un pareil travail de vulgarisation ne peut manquer de stimuler l'intérêt.
Les deux volumes sur Céline parus dans les années 1980 sont une bibliographie et un recueil d'essais, tous les deux publiés aux États-Unis. L'étude bibliographique de Luce et Buckley (29) recouvre la période 1932-82, et contient une compilation sélectionnée de presque deux mille références. Cela est un outil d'une valeur inestimable pour tout critique qui se penche sur Céline.
Les divers textes réunis dans le recueil Understanding Céline (30), présenté par James Flynn, et publié non sans humour à la Genitron Press de Seattle, constituent une initiative destinée à restituer une image plus véridique de Céline. Des contributions de William Buckley, Wayne Burns, Gerald Butler, John Leeds, Bill Ott et Jerry Zaslove complètent un aperçu varié et positif de l'œuvre célinienne.

Beaucoup de critiques de langue anglaise concentrent leur attention sur les deux premiers romans

La dernière catégorie de matière critique que nous proposons d'examiner, celle des articles publiés en revue ou en périodique, s'avère nettement plus difficile à synthétiser. Nous avons choisi donc de borner le champ de nos observations à un nombre assez restreint de contributions qui sont d'un intérêt particulier. Il est vrai que beaucoup de critiques de langue anglaise concentrent leur attention sur les deux premiers romans. Peut-être croient-ils que le Céline d'après-guerre est malsain à cause des pamphlets ? Cela ne veut pas dire que les essais de ce genre manquent de sérieux. 

Signalons, par exemple, l'article de Carys Owen, « Networks of symbol, in Voyage au bout de la nuit» (31), qui préconise l'unité de composition et la logique structurale de Voyage à travers un examen du réseau symbolique dans le roman. 
L'un des plus indéfatigables des Célinistes de cette période, Colin Nettlebeck, suggère en 1974 un parallèle intéressant entre Voyage et The Invisible Man d'Elliot, comme deux études de l'aliénation sociale et économique (32). En 1972, Nettlebeck avait également fait face au problème épineux des pamphlets, pour explorer la relation entre l'antisémitisme de Céline et son évolution esthétique (33). 
Un ton plus sévère caractérise l'article de Rabi, dans Patterns of Prejudice en 1974, qui condamne les pamphlets comme l'expression inexcusable d'un courant permanent et universel de haine (34). Laissons toutefois la dernière parole à Nicholas Hewitt qui, dans sa « Note on Céline's Ballets » (35), publiée en 1975, attire notre attention sur un aspect essentiel, mais souvent oublié, de l'œuvre célinienne. Hewitt souligne cette ambiguïté chez Céline entre amour de la vie et haine de la vie, énigme qui ne cesse de tourmenter tout lecteur de bonne volonté.
Une douzaine d'introductions et de biographies critiques, autant de thèses d'université, cinq nouvelles traductions en anglais, des centaines d'essais, d'articles, et de comptes rendus illustrent parfaitement une renaissance d'intérêt pour cet écrivain dans le monde anglophone. On peut, bien sûr, constater que la totalité de cette réponse ne fait pas le poids à côté de la vaste documentation produite par la critique de langue française pour la même période. Pourquoi cette réticence, cet apparent manque d'intérêt ? 

Malgré tous les efforts de réhabilitation, il semble que Céline reste un écrivain de haut risque. Devant un tel phénomène, nous ne pouvons qu'envisager des hypothèses. Est-ce que l'esprit anglo-saxon se recroqueville devant la possible contagion des idées politiques et morales de cet homme, comme la chair se rétracte devant une flamme ? Peut-être, même à notre insu, sommes-nous comme Wayne Booth handicapés par des attitudes radicalement opposées à celles de Céline ? 
Il est à espérer qu'une nouvelle génération, moins conservatrice certes, puisse admettre la coexistence en un homme de l'admirable et du détestable, pour se lancer impunément dans les études célimennes.

Leslie Davis La Revue des Lettres Modernes, n° 849-856, 1988, 
« L.-F. Céline (5) : Vingt-cinq ans d’études céliniennes »



Notes
1. « Louis-Ferdinand Céline. Controversial French Writer Dies », New York Times, July 5, 1961, p. 33b-c.
2. « M. L.-F. Céline: French Novelist of Despair », The Times, July 5, 1961, p. 15 a.
3. « Authors. End of the Night », Newsweek, July 17, 1961, pp. 39b-c, 42a.
4. Britannica Book of the Year (1961) (Chicago, Encyclopedia Britannica Inc., 1962), p. 504 b.
5. New International Year Book (New York, Funk and Wagnalls, 1962), p. 533 a.
6. Edward DENTRY, « Books: Céline Flees to Denmark », The News American, June 23, 1974, Sect. F., p. 12g-h.
7. Andrew SINCLAIR, « Books. Prophet of the Apocalypse », The Spectator, April 16, 1965, pp.508-9a.
8. Anthony BURGESS, « The Lower Depths », The Guardian, Feb. 11, 1966, P. 8f-g-
9. V. S. PRITCHETT, « Down the Drain with Monsieur Céline », The New Statesman, June 17, 1966, pp. 883-4 c.
10. Georges STEINER, « Cry Havoc », New Yorker, Jan. 20, 1968, pp. 106, 109-15.
11. Naomi BLIVEN, « Books. Connoisseur of Destruction », New Yorker, June 10, 1974, pp. 129a-c, 130b, 132b-c.
12. Wayne C. BOOTH, The Rhetoric of Fiction (Chicago, Univ. of Chicago Press, 1961), pp. 379-85.
13. Wayne C. BOOTH, A Rhetoric of Irony (Chicago, Univ. of Chicago Press. 1974), p. 241, n.7.
14. Henri PEYRE, French Novelist of Today (New York, Oxford Univ. Press [Galaxy Book], 1967), pp. 180-209.
15. Guy MERIMER, Books Abroad, Winter 1963, pp.34b-5a.
16. Cyril CONNOLLY, « Cyril Connolly chooses a reader's guide to the Modern Moment. 100 key books », The Sunday Times (Weekly Review), Nov. 7, 1965, pp. 46-7 c.
17. John FRASER, « Bull's-eye », New Republic, May 18, 1974, pp. 22 a-3 a.
18. Annie GOTTLIEB, « A Note of "Peace" in his Maniacal Laughter », Minneapolis Tribune, July 7, 1974, Sect. D, pp. 10a-f-1 l b-d.
19. Patrick MC CARTHY, Céline: A Critical Biography (London, Allen Latte, The Penguin Press, 1975), 352 p.
20. Merlin THOMAS, L.-F. Céline (London-Boston, Faber and Faber, 1979), 252 p.
21. David HAYMAN, L.-F. Céline (New York, Columbia Univ. Press, « Columbia Essays on Modern Writers », No. 13, 1965), 48 p.
22. Erika OSTROVSKY, Céline and His Vision (New York, New York Univ. Press [Gotham Library], 1967), xv-225 p.
23. Erika OSTROVSKY, Voyeur voyant : A portrait of L.-F. Céline (New York, Random House, 1971), x1-401 p.
24. Allen THIHER, Céline: The Novel as Delirium (New Brunswick, Rutgers Univ. Press. 1972), VIII-279 p.
25. Bettina KNAPP, Céline: Man of Hate (University, Univ. of Alabama Press, 1974), ix-262 p.
26. David O'CONNELL, L.-F. Céline (Boston, Twayne Publishers, 1976), 175 p.
27. J. H. MATTHEWS, The Inner Dream : Céline as Novelist (Syracuse, Syracuse Univ. Press, 1978), 235 p.
28. Stanford LUCE, A Glossary of Céline's Fiction (Ain Arbor, Michigan Univ. Microfilms International, 1979), x11-320 p.
29. Stanford LUCE and William BUCKLEY, A Half Century of Céline: An Annotated Bibliography, 1932-1982 (New York & London, Garland Publishing Inc., 1983), 368 p.
30. James FLYNN (ed.), Understanding Céline (Seattle, Genitron Press, 1984), 279 p.
31. Carys OWEN, « Networks of Symbol in Voyage au bout de la nuit », Forum of Modern Language Studies, Jan. 1975, pp.46-58.
32. Colin NETTELBECK, « From Inside Destitution », Southern Review [Adelaide], Nov. 1974, pp. 246-53.
33. Colin NETTELBECK, « The Anti-semite and the Artist... », Australien Journal of French Studies, May–Aug. 1972, pp. 180-9.
34. W. RABI, « The vision and madness of L. - F. Céline: genius of Caliban », Patterns of Prejudice, Jan.-Feb. 1974, pp. 24-9.
35. Nicholas HEWITT, « A Note on Céline's Ballets », Neophilologus, vol. LIX, no. 4, 1975, pp. 505-11.