Le 22 juin 1957, Paris-Match consacre quatre pages
à Louis-Ferdinand Céline, « l'écrivain maudit» qui, écrit Guillaume Hanoteau*, « sort du silence pour raconter Sigmaringen.»
Guillaume Hanoteau* est né à Paris le 29 avril 1908.
Avocat au barreau de Paris de novembre 1931 à décembre 1945. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut résistant sous le pseudonyme de "Lombard". Henry Charbonneau, neveu de Joseph Darnand, écrit : « Guillaume Hanoteau roule ses bons gros yeux et trinque gentiment avec les plus compromis de la collaboration, parfois même à la table où le ministre Darnand prend sans façon l'apéritif avec Boubal (le patron du Flore). Dans quelques jours il sera capitaine FFI ! Il n'a pas dû "capitainer" grand-chose ! ».
En 1945, il est témoin de l'assassinat de l'éditeur Denoël. Deux jours après le crime, Guillaume Hanoteau était jugé par défaut par le conseil de l’Ordre des avocats et radié à l’unanimité.
Guillaume Hanoteau s'oriente alors vers l'écriture et le journalisme. Il rédige pour Marie-Claire une chronique, « Le Paris des Parisiennes » et des articles pour Télé 7 jours et surtout Paris Match, auquel il collabora de 1952 à 1975.
http://www.thyssens.com/04assassinat/temoins/hanoteau.php