«Le Pont de Londres est moins un roman picaresque, une aventure où le délire verbal le dispute au délire tout court, qu'une étrange histoire d'amour et d'érotisme noyée dans un désordre de scènes de violence, de cocasserie, de grossièreté et de dérision. Le seul lien véritable entre les épisodes extravagants du livre, c'est le désir de Ferdinand, la folie ou la rêverie amoureuse de Ferdinand, sa poursuite dans les rues, les parcs, les corridors, les pubs, sous la pluie, des quatorze printemps acidulés, moqueurs et passablement vicieux de Virginia.»
François Nourissier, Le Pont de Londres de LF Céline, in Les nouvelles littéraires, 9 avril 1964
C'est à la suite d'une discussion sur la pédophilie présumée de Céline (https://www.facebook.com/Librairie.LivreS/posts/1119597848118032?comment_id=1119914674753016&reply_comment_id=1123752374369246&ref=page_admin_newsletter&page_id=105843749493452), argument répété à l'envi par ses adversaires, que nous avons trouvé cet article de François Nourissier qui enfonce le clou.
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