lundi 17 octobre 2016

Céline pédophile dans Le Pont de Londres… Sacrée Virginia !


«Le Pont de Londres est moins un roman picaresque, une aventure où le délire verbal le dispute au délire tout court, qu'une étrange histoire d'amour et d'érotisme noyée dans un désordre de scènes de violence, de cocasserie, de grossièreté et de dérision. Le seul lien véritable entre les épisodes extravagants du livre, c'est le désir de Ferdinand, la folie ou la rêverie amoureuse de Ferdinand, sa poursuite dans les rues, les parcs, les corridors, les pubs, sous la pluie, des quatorze printemps acidulés, moqueurs et passablement vicieux de Virginia.» 
François Nourissier, Le Pont de Londres de LF Céline, in Les nouvelles littéraires, 9 avril 1964

C'est à la suite d'une discussion sur la pédophilie présumée de Céline (https://www.facebook.com/Librairie.LivreS/posts/1119597848118032?comment_id=1119914674753016&reply_comment_id=1123752374369246&ref=page_admin_newsletter&page_id=105843749493452), argument répété à l'envi par ses adversaires, que nous avons trouvé cet article de François Nourissier qui enfonce le clou. 
Josiane Chauveau Pédophile Céline ????
Eric Mazet Cela a été soutenu à la lecture de Guignol's band II et de Normance, d'une déclaration à Milton Hindus sur les petites filles danoises. On a aussi parlé d'inceste avec sa fille. Bref, tout y passe. Homosexuel et travesti ! et par de "grands céliniens".
Archives Louis-Ferdinand Céline Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage ! Cela dit, Céline l'avait, la rage…
Archives Louis-Ferdinand Céline Eric Mazet Et la campagne ne cesse jamais… Lu dans Vanity Fair n° 40 (et dans un cabinet) à propos de l'homosexualité supposée de Jean Moulin : « Ils tombent sous le charme l'un de l'autre. Ensemble, Jacob (Max) et Moulin (Jean) côtoient Giovanni Leona...Voir plus
Eric Mazet Céline ? Mais c'est bien sûr ! Un homosexuel inavoué qui était homophobe ! La preuve ? Ses relations sado-maso avec Henri Mahé, avec Gen Paul, avec Nimier...
Archives Louis-Ferdinand Céline Et puis Virginia n'avait que 14 ans…
Archives Louis-Ferdinand Céline Josiane Chauveau C'est dans : «Le Pont de Londres est moins un roman picaresque, une aventure où le délire verbal le dispute au délire tout court, qu'une étrange histoire d'amour et d'érotisme noyée dans un désordre de scènes de violence, de cocasserie, de grossièreté et de dérision. Le seul lien véritable entre les épisodes extravagants du livre, c'est le désir de Ferdinand, la folie ou la rêverie amoureuse de Ferdinand, sa poursuite dans les rues, les parcs, les corridors, les pubs, sous la pluie, des quatorze printemps acidulés, moqueurs et passablement vicieux de Virginia.
Je l'avoue : un malaise ne m'a guère quitté pendant que je lisais ce livre. Sans même parler du malaise moral (car elles manquent de fraîcheur, cette enfançonne et cette histoire d'amour...) la seule réflexion littéraire suffirait à m'embarrasser.» François Nourissier, "Le Pont de Londres de LF Céline", in Les nouvelles littéraires, 9 avril 1964.

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